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Point de Vue Incorrect

Donner un point de vue qui se veut autre, dans tous les cas un point de vue politiquement incorrect. Haroun donne son avis sur l'actualité du petit monde qui nous entoure... Ni de droite, ni de gauche... Du dessus !

Super SCOOP

Eh oui, moi aussi je peux faire des scoops de la même manière que les grands médias. Une interview secrète et intuitu personæ de notre « moi président » faite par votre serviteur… Tout est dans l’entregent, dans les réseaux, dans les liens plus ou moins ténus que j’entretiens avec les mécréants qui nous gouvernent depuis des décennies. Comment cela se peut-il avec le venin que je délivre presque quotidiennement sur ces mêmes personnes que je honnis à longueur d’articles ? Tout simplement parce que c’est une façon pour eux de faire croire en leur ouverture d’esprit, alors profitons-en, n’est-ce pas ?

Interview in extenso

 

Haroun : Bonjour Monsieur le Président (avec des majuscules, pour une fois, un peu de lèche ne gêne pas…), je suis très honoré et personnellement touché de votre demande d’interview à mon attention. Comme vous me l’avez demandé, pas de caméra, pas de journaliste malveillant, que moi, je ne vous en remercierai jamais assez, Monsieur le Président.

 

Hollande : Bonjour Haroun. Ne me remerciez pas, je n’en peux plus de ces gens que j’invite à écouter mes confidences et qui me font dans les bottes. Vous, vous avez l’habitude de m’assassiner dans vos textes, ma foi bien tournés bien qu’à mon désavantage, alors je me suis dit que vous auriez l’honnêteté de dire ce que vous pensez réellement. Ce sera ma dernière tentative avant le grand saut dans l’inconnu de mon avenir qui ne s’annonce pas vraiment sous de bons auspices. C’est moi qui vous remercie. Et assez de Monsieur le Président, donnez-moi du François, cela donnera un air de connivence à notre entretien.

 

Haroun : Par quoi voulez-vous que nous commencions, Monsieur… oups… pardon, François ?

 

François : je vous en laisse juge, à vous de jouer !

 

Haroun : Dans ce cas, je vous propose de commencer par la fin, votre renonciation à un second mandat. Pourquoi avez-vous pris une telle décision ?

 

François : Mais j’y ai été contraint, vous vous imaginez bien que je ne l’ai pas fait de gaieté de cœur. Tous les couteaux qui m’ont été plantés dans le dos ne sont rien comparativement à celui que Valls, mon propre premier ministre, dont la lame était émoussée de surcroît. J’ai été victime d’un quasi chantage sans cela…

 

Haroun : Un chantage, comme vous y allez…

 

François : Mais oui, si je n’avais pas obtempéré il aurait dit tout ce qui a causé mes échecs durant ce quinquennat finissant…

 

Haroun : Là, cela devient intéressant, que vous reproche-t-il ?

 

François : Oh, ce ne sont pas des reproches mais plutôt des mauvaises habitudes desquelles il a tiré sa candidature. Il aurait raconté mes atermoiments, mes hésitations, mes abandons tout en taisant que ce sont ces actes mêmes qu’il me recommandait pour faire une politique socialo-libéralo-autoritaire. Il aurait dit mes siestes, mes copines et ma fainéantise notoire, enfin que de viles choses.

 

Haroun : Voulez-vous dire que le discours du Bourget a été anéanti par les pressions du courant droitiste du PS ?

 

François : Mais oui, moi, je voulais abattre la finance, détruire le capitalisme, anéantir la pensée libérale…

 

Haroun : Vous m’en direz tant…

 

François : Vous pouvez me croire, pourquoi vous cacherai-je la vérité aujourd’hui ?

 

Haroun : Admettons… Mais alors, qu’allez-vous faire durant les quelques semaines qui vous restent ?

 

François : J’ai décidé, et c’est pour cela que vous êtes là, de laisser des traces indélébiles de mon passage aux commandes de notre pays.

 

Haroun : Mais encore… Des exemples ?

 

François : Oui, bien sûr. Le premier est ma décision de faire du 20 janvier un jour de deuil national…

 

Haroun : Pardon ? Excusez-moi, je vous demande pardon mais de quoi parlez-vous ?

 

François : Hier a été intronisé Trump comme 45e président des USA. Et je considère que la démocratie est belle et bien décédée hier…

 

Haroun : Vous y allez un peu fort, non ?

 

François : Mais non ! D’ailleurs je vais instituer un jour férié pour toutes les dates anniversaires qui ont vue arriver des fascistes au pouvoir des pays industrialisés qui se sont livrés, pieds et poings liés, à la droite la plus conservatrice que nous avons vue depuis la fin de la dernière guerre mondiale… Le Danemark, la Hongrie, la Hollande (chère à mon coeur), le Royaume Uni, l’Autriche, sans parler des pays comme la Turquie qui voit naître en ce moment un Sultan, j’en passe et des pires…

 

Haroun : Cela va nous donner un sacré paquet de jours fériés, dites donc…

 

François : Comme cela, les Français ne m’oublieront pas… Et puis comme je suis convaincu que la Le Pen deviendra présidente en mai prochain, je vais faire de même pour la date du second tour de l’élection présidentielle. J’ai bien aidé le FN jusqu’à maintenant, il est temps que j’arrête, non ?

 

Haroun : Euhhhh…

 

François : On est tous d’accord, la gauche, la droite, seul Bayrou n’est pas au courant… comme d’habitude. Nous avons besoin de remettre un peu d’ordre dans tout ce bazar, vous ne trouvez pas ?

 

Haroun : J’en ai le souffle coupé… C’est donc vrai que vous êtes tous complices ?

 

François : Oui, et alors ? Il nous faut bien une guerre pour faire repartir les affaires, non ? Autant mettre ça sur le dos de l’extrême droite, ils savent mieux faire que nous.

 

Haroun : Mais personne ne me croira !

 

François : Ça c’est votre problème, moi j’ai les miens et puis j’ai décidé une dernière chose encore…

 

Haroun : Quoi encore ?

 

François : J’ai poussé, au détriment de la séparation des pouvoirs, de finir en attaquant la finance et les trafics financiers…

 

Haroun : Quoi ? Hein ? Pardon ? Maintenant ?

 

François : Pourquoi pas ? J’ai demandé au Parquet de faire appel de la décision du tribunal correctionnel de Paris qui a relaxé les bandits de la famille Wildenstein (voir le Canard Enchaîné de cette semaine) malgré « une intention qualifiée de frauduleuse mais qui ne suffit pas pour retenir l’existence d’une infraction »… J’ai lu votre article sur ce « gifleur » de Valls qui a été condamné alors que Lagarde ne l’a pas été et cela m’a inspiré une quasi révolte… Enfin, une révolte tranquille. Ce sont toujours les mêmes qui s’en sortent et les autres peuvent crever…

 

Haroun : François, vous avez fait ça ? Mais vos amis banquiers, vos conseillers énarques et corrompus par ces mêmes banquiers, vous allez vous faire beaucoup d’ennemis ?

 

François : Je m’en fous, c’est fini pour moi… Comme ça les Français pourront voir que mon ennemi… tardif mais quand même… c’est bien la finance !

 

Haroun : Je crois que vous vous moquez de moi, il est temps pour moi de retourner à la réalité… Je vous laisse à vos chagrins, vos regrets, vos ennemis… Adieu, « moi président »…

 

Bien entendu, ce n’est pas une vraie interview… En fait, je déjeunais et j’en étais arrivé au fromage et mes morceaux d’Edam et de Gouda se sont mis à me parler comme l’aurait fait le fromage, du même pays, qui nous gouverne et… je viens de me réveiller de ce cauchemar...

 

A bon entendeur, devenez sourd…

Haroun.

 

Remercions la Cour de Justice de la République, à laquelle j’accorde des majuscules, qu’elle ne mérite pas, pour avoir jugée Christine Lagarde coupable de négligence sans lui infliger de sanction… en guise de récompense de bons et loyaux services au bénéfice de l’oligarchie.

 

Remercions la Cour de Cassation d’avoir confirmé le jugement qui touche Sylvie ANDRIEUX, débarquée du PS et de l’assemblée nationale suite à sa condamnation, du 9 novembre 2016, à 4 ans de prison, dont 3 avec sursis, et 5 ans d’inéligibilité.

 

Mais… « L’ASSEMBLEE NATIONALE est toujours otage de Denis BAUPIN, Patrick BALKANY, Thomas THÉVENOUD qui sont toujours députés. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. »

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