"LA" Chronique du week-end... (221)

Quelle semaine trépidante ! Notre baroudeur « moi président » s’est fait congratuler par l’homme qu’il a mis en place et qui brille par un passé autocratique comme tous les présidents fantoches que nous avons placés dans notre belle France à fric. Les plans vigie-pirate, état d’urgence compris, sont aussi permanents que le froid en hiver et le chaud en été pour lesquels il y a aussi des plans et des alertes, etc. Les primates de gauche sont en primaire après les primates de droite, Trump raconte toujours autant de sornettes, Obama pleure, Trump-rie (tromperie… oui je sais c’est moyen mais c’est aussi dimanche), Renault a triché comme VW, les pas gentils, les pas beaux… Enfin que des bonnes nouvelles, n’est-ce pas ?

La politique d’abord

Éliminons d’entrée ce qui est certainement le moins important et le plus corrompu des domaines de l’information : la politique. Les primaires se suivent et se ressemblent, comme nous l’avons vu hier, les candidats à la candidature sont filtrés par les partis ce qui rend cette consultation non seulement inutile et moqueuse mais aussi ridicule que ceux qui y participent. Le seul problème que je vois à cela est que nos futurs représentants, qui ne représentent finalement qu’eux-mêmes, se gaussent de nous ouvertement et insultent nos intelligences en faisant mine de flagorner un président qu’ils honnissent et souhaitent remplacer au plus vite. L’hypocrisie, que certains fins psychologues baptisent diplomatie, n’est au bout du bout que de la duperie. Ce qu’ils veulent tous c’est la place, le trône, l’honneur suprême comme celui de la volaille (suprême de volaille, oui je sais encore, bon…).

Ces faux combats ne blesseront jamais personne, les fleurets ne sont pas mouchetés, ils n’ont même pas de lames. Les risques sont inexistants tout comme leurs personnalités sans intérêt. Non seulement je ne voterai pas mais en admettant que je le fasse dans un moment de pure folie passagère, je donnerai ma voix à Mélenchon, moi qui ne suis pas de gauche, encore moins de droite, le seul qui a été clair depuis le début. Il dit à ceux qui savent entendre ; « je suis le sauveur, un autocrate confirmé, un ego démesuré, mais je ferai tout pour entrer dans l’histoire en créant la VIe République française qui deviendra certainement aussi bananière que ses sœurs... » Mais n’ayez crainte la possibilité que je mette un bulletin dans mon enveloppe est presque nulle, autant que les candidats.

La confiance

Quand on nous dit qu’une société automobile triche, croyez-vous vraiment qu’elle soit la seule ? Bien évidemment il y a toujours « celui qui a commencé », c’est pas moi c’est l’autre comme dans les cours de maternelle. Mais ils sont tous liés par des intérêts cachés, qui tiennent plus à leur appartenance au club des administrateurs croisés des multinationales, qui se protègent entre elles, qu’à des amitiés innocentes d’une enfance lointaine. C’est lors de ces réunions dont nous ne savons jamais rien que les décisions de partager les mauvais coups sont prises. Bien entendu, celui qui a trouvé la nouvelle bassesse à faire pour augmenter les profits aura une exclusivité limitée à quelques mois, pour le remercier de son œuvre bienfaitrice pour les dividendes. Mais tout de suite après, la bassesse en question se généralise, se communique de bureau d’étude en service juridique et département marketing pour des emballages ad hoc différenciés par marque.

Leurs réussites ne sont pas basées sur une compétition qui ferait mourir l’un d’entre eux mais sur une connivence de tous les instants. Et lorsqu’un de ces gentils industriels souffre trop, ce sont ses amis qui décident qui va le racheter, se débarrasser du personnel en excès et profiter de l’histoire de la marque pour développer de nouvelles stratégies commerciales rémunératrices à court terme. Il en est des multinationales comme du jeu de Monopoly. C’est un jeu, où même les perdants sont contents de la magnanimité du gagnant qui mangent ensemble aux mêmes tables et jouent sur les mêmes parcours de golf. J’appelle cela le club des abuseurs de confiance. Tout est permis pour gagner de l’argent, la triche, le vol, la tromperie, enfin la vie des riches sans scrupule. Tous ne sont pas comme cela… Mais les « bons » sont difficiles à trouver dans tout ce fatras.

Enfin une guerre mondiale

Grâce aux mauvaises manières des politiciens américains, qui ne valent pas mieux ni pires que ceux de ce côté de l’Atlantique, nous allons peut-être en finir avec l’humanité… Non ? J’exagère ? Vous me connaissez, moi qui suis si mesuré, si calme, si doux… Est-ce possible ? Notre Trump...ette de joie, il est devenu calife à la place du calife et va nous le faire sentir. Son rapprochement intense de l’ancien KGBiste Poutine, ses tendances à peine marquées pour les partis extrêmes de ses partenaires et néanmoins « alliés », sa tendance appuyée à l’humour glacé et sophistiqué (comme disait Gotlib), ses amourettes nombreuses pour des bimbos, son adoration de la vulgarité et des bains de boue qu’il aime répandre, tout cela nous a été offert par justement ces politiciens corrompus qui ont changé nos états en des ramassis, des agrégats d’ordures immondes qui empestent nos environnements partout sur la planète. Ne croyez pas que ce soit le hasard que retrouver une Le Pen si bien placée dans les sondages, non. C’est le dur labeur de nos « amis » politiciens.

A vouloir toujours garder un pouvoir qu’ils méritent de moins en moins, à salir et corrompre tout ce qu’ils touchent, voilà le résultat. Le pire est qu’ils savent qu’ils sont responsables mais que cela ne les arrêtent pas. Je ne donne pas dans le « tous pourris », mais dans « les pourris sont trop nombreux »… A nous de nous en priver… pour notre plus grand bonheur !

Bonne semaine

A bon entendeur, devenez sourd…

Haroun.

Remercions la Cour de Justice de la République, à laquelle j’accorde des majuscules, qu’elle ne mérite pas, pour avoir jugée Christine Lagarde coupable de négligence sans lui infliger de sanction… en guise de récompense de bons et loyaux services au bénéfice de l’oligarchie.

Remercions la Cour de Cassation d’avoir confirmé le jugement qui touche Sylvie ANDRIEUX, débarquée du PS et de l’assemblée nationale suite à sa condamnation, du 9 novembre 2016, à 4 ans de prison, dont 3 avec sursis, et 5 ans d’inéligibilité.

Mais… « L’ASSEMBLEE NATIONALE est toujours otage de Denis BAUPIN, Patrick BALKANY, Thomas THÉVENOUD qui sont toujours députés. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. »